Naviguer dans les contraintes, la transition des flottes automobiles

Dans la quête perpétuelle d’équilibre entre impératifs écologiques et contraintes budgétaires, les gouvernements sont souvent confrontés à un véritable casse-tête. En France, cette équation complexe est exacerbée par un triple défi : la nécessité de concrétiser une planification écologique élaborée sur plusieurs années, le besoin de stimuler l’économie sans aggraver le déficit public, et la volonté d’encourager l’adoption de pratiques écologiques sans recourir à une fiscalité ou à des normes jugées punitives.

Selon Benoît Leguet, dans un article des Echos, l’exécutif français fait face à un défi complexe. Il doit concilier trois objectifs en apparence incompatibles : réussir la planification écologique élaborée depuis deux ans, inciter sans augmenter le déficit public en remettant en question toute dépense publique supplémentaire, et encourager l’écologie sans recourir à une fiscalité ou à des normes supplémentaires jugées punitives. Dans ce contexte budgétaire contraint, comment mettre en œuvre l’écologie populaire promue par le Premier ministre ?

Une proposition de solution à ce défi est présentée concernant un objet du quotidien : la voiture. La proposition consiste à obliger les grandes entreprises à verdir progressivement leur flotte de véhicules lors des renouvellements. Cette démarche permettrait de répondre à plusieurs enjeux simultanément : contribuer aux objectifs de la planification écologique, stimuler le marché de l’occasion pour rendre les véhicules bas-carbone accessibles aux classes moyennes et populaires, et soutenir l’industrie automobile dans sa transition vers des véhicules à faibles émissions. La proposition de loi propose des obligations de verdissement progressif de flottes automobiles, avec des seuils de véhicules à « très faibles émissions » à atteindre d’ici 2025, 2028 et 2032. Bien que le texte ait été adopté en commission à l’Assemblée nationale, il n’a pas encore été examiné en détail dans l’hémicycle.

Le directeur général de l’Institut de l’économie pour le climat, Benoît Leguet, souligne que cette proposition pourrait être une occasion pour le gouvernement de démontrer concrètement son engagement en faveur de l’écologie populaire. Il note également que bien que cela ne résolve pas les problèmes budgétaires immédiats, de telles mesures pourraient être les plus efficaces à moyen terme pour réussir la transition écologique avec moins de dépenses publiques.

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Source : Article de Benoît Leguet dans Les Echos.

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